« Vous partez où en vacances cet été ? » … C’est simplement LA question que vous posent tout naturellement les personnes qui s’intéressent un tant soit peu à vous.
Et pourtant ! Comment ne pas se sentir encore plus en marge de la société face à cette question quand vous n’avez pas ou plus accès aux vacances pour des raisons financières, de perte d’autonomie ou tout simplement parce que vous êtes isolés et âgés.
Cette situation, c’est celle vécue et subie par de très nombreuses personnes isolées accompagnées par l’association Française des Petits Frères des Pauvres.
Pouvoir partir en vacances, c’est-à-dire pouvoir disposer d’une réelle pause dans son quotidien, surtout quand celui-ci est constitué de beaucoup « d’empêchements », est vital pour l’être humain. Tout un chacun devrait pouvoir disposer dans sa vie de ces temps indispensables au ressourcement que sont les vacances.
En France, La loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions a inscrit ce principe en rappelant que « l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs, constitue un objectif national. Il permet de garantir l’exercice effectif de la citoyenneté ».
C’est donc ce droit aux vacances que l’association Française des Petits Frères des Pauvres défend, en rendant possible ce « partir », cette « rupture avec le quotidien » à celles et ceux qui en sont empêchés. Chaque année, ce sont près de 3000 personnes âgées isolées qui en bénéficient.
L’association, avec l’aide de ses donateurs et grâce à l’action de ses bénévoles, soutient financièrement le départ en vacances, en lien avec les partenaires institutionnels chaque fois que possible. Les bénévoles trouvent également des solutions adaptées pour garantir la continuité des soins et des aides pour les personnes en perte d’autonomie, et résolvent les problèmes liés aux transports et déplacements.
« Les vacances, c’est me permettre de sortir de cette prison qu’est ma solitude » conclut René, 87 ans, accompagné par l’association depuis 3 ans.
Crédit photo: Petits Frères des Pauvres